À l’occasion de mon anniversaire des 26. Cette « famille » représente une (petite) partie des personnes qui ont contribué à faire émerger un nouvel horizon dans ma vie ❤️✨
Ce texte est un texte de mes origines. Il va de pair avec un autre. Il s’agit de deux témoignages pour raconter comment je me suis senti lors de mon parcours d’études, pourquoi j’y ai mis fin. Prendre un tournant radical dans la vie
Alors que mes années d’études post-bac furent un combat au quotidien, je m’empresse de quitter le milieu scolaire : la prépa, l’université, tous ces endroits où je me suis senti profondément mal à l’aise et pas du tout à ma place.
Mon parcours me ramène à quelque chose que je décrirais comme un moule scolaire, normatif, dans lequel je me suis senti nié, moi et mes particularités.
Où la créativité a été absente.
C’est finalement mon quotidien en dehors de mes études qui m’a apporté le plus de souffle!
À la fin de mes études, j’embraie sur une année dédiée à l’engagement.
Celle-ci prend d’abord la forme d’un service civique que j’effectue au sein des Petites Cantines, une association lyonnaise née en 2015, visant à créer du lien social, dans une logique de proximité. Cela me parle!
Cet engagement de 35h /semaine me permet à la fois de mettre le pied dans le monde professionnel, mais aussi de mettre le doigt sur certaines valeurs qui deviennent alors importantes pour moi : l’accueil, la convivialité, le faire-ensemble, la démarche d’aller vers les autres, la proximité… entre autres choses !
Ces notions ont constitué mes premiers pas dans l’agir et m’ont permis de commencer à trouver ma place.
Très vite, j’ai pu donner corps à des verbes et des réalités qui m’ont ramené à quelque chose de plus concret, dont j’avais essentiellement besoin.
Je me suis mis en action pour : organiser, communiquer, animer, solliciter, interroger, élaborer…
Un premier événement, qui s’inscrivait dans le cadre d’un festival organisé par la MJC Jean Macé, me fait alors prendre conscience que je suis à ma place et que c’est tout ça que j’aime faire !
En parallèle, je m’empresse de m’investir dans le tissu associatif lyonnais et je pars en exploration à la manière d’un voyageur!
Je débusque les pistes qui se présentent de m’engager. Je fais le tour des initiatives en exprimant à fond ma curiosité !
C’est désormais la multitude des expériences qui me forme, situées dans des contextes d’agir et de transformation sociale et politique.
Et ce chemin fait d’engagement et d’action, j’ai à cœur de le prolonger. De fil en aiguille, je prends l’habitude de fédérer autour de moi les énergies.
C’est un bon nombre de structures que je me mets alors à fréquenter et d’initiatives que j’impulse…
—> tu peux faire un petit tour d’horizon, par ici :
Le milieu associatif est riche de diversité d’actions. Il touche à tous les domaines… à l’écologie, la paysannerie, le social, la formation, la convivialité et l’animation, au système bancaire… La découverte me semble inépuisable!
Cela me demande de me positionner.
Où ai-je envie d’agir?
J’adore cette période. Je suis passionné par les rencontres, les personnes, les actions que je découvre. Elles m’ouvrent l’esprit, et ouvrent le champ des possibles ! C’est la découverte de tout un autre univers que j’ignorais jusque-là…
Plus j’avance sur ce chemin d’engagement, plus je réalise que c’est aussi une vocation professionnelle qui se dessine. Celle sur laquelle je n’avais jamais mis de mots.
Comment rêver de quelque chose qu’on ignore?
—> Je vis ma première prise de poste ambitieuse en tant qu’animateur de proximité et animateur jeunesse au centre social d’Écully.
Avant ça, j’ai travaillé 8mois à l’Armée du Salut en intervention dans un centre d’hébergement d’urgence. Les conditions de travail sont particulièrement éprouvantes et l’éthique de l’Armée du Salut est une éthique de façade…
Par ces multiples engagements, je découvre les valeurs portées par l’éducation populaire !
Cela signe le début d’un nouveau cycle 🌱
Au fond de moi, j’ai à cœur de ne pas laisser faire les personnes aux manettes de la politique, du business et de l’argent, qui détruisent et appauvrissent notre monde.
Mon chemin continue et se ponctue de nouveautés et de belles personnes qui ont à cœur de porter des responsabilités et de s’engager dans le monde, pour le transformer.
Ce chemin devient alors plus doux, plus apaisé, car je me sens davantage en phase avec les changements que je veux voir et que je veux porter dans le monde.
Cela calme mes frustrations et donne corps et matière à ma colère pour que celle-ci s’exprime d’une autre façon.
C’est le début d’aventures multiples et variées. Les randonnées spontanées, les chantiers participatifs et puis et puis : les retraites, les arpentages, les soirées militantes… Les fêtes de solstices et d’équinoxes…
Ces aventures se transforment en des expériences collectives. En de puissants moments qui me transforment et nous transforment de l’intérieur.
Chacune je trouve est surprenante, singulière, toutes « fonctionnent » à leur manière et nous font redécouvrir les saveurs et la magie de la vie ✨